Condamnés à une réhabilitation plus ou moins lointaine, les bâtiments abandonnés façonnent nos paysages de manière peu avantageuse. Pourtant une fois le seuil franchi, c’est une autre histoire qui nous est contée : celle de leur paysage intérieur, vaste, brutal et mystérieux, mais aussi l’histoire du paysage extérieur dont ils nous privent encore, inaccessible mais prometteur d’une destruction libératrice.
Ces deux visions caractéristiques du milieu Urbex sont proposées au lecteur au travers de photographies organisées en dyptiques, associées par une forte identité graphique et colorimétrique.
Cette série de paysages en exploration urbaine a été présentée à l'occasion du festival "L'Emoi photographique" en avril 2016 à Angoulême. Bien accueillie par le public, elle y a obtenu une nomination pour le grand prix.